Ce qui a changé entre la crise de 2010/2011 et celle de 2015, c’est la nature du risque.
En 2010/2011, on avait peur que le défaut de paiement de la Grèce fasse flamber les taux des obligations d’État des autres pays de la Zone euro qui étaient aussi en position délicate (l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande).

C’était un problème purement purement financier qui a été résolu par des décisions politiques (rachat de la dette par le FESF et décote de sa valeur).

Cependant, comme toujours en pareil cas, la difficulté financière s’est rapidement propagée à la société et donc a impacté les citoyens de ces pays, avec comme conséquences : explosion du chômage, déflation salariale, précarisation, recul des prestations sociales…

(lire la suite…)