Les épargnants sont souvent aveuglés par des titres mirobolants ou tout au moins laissant penser une compétence qui n’est pas, ceci à des fins commerciales.
C’est notamment le cas des « conseillers financiers ».

Qu’ils travaillent dans une banque, une compagnie d’assurance ou une mutuelle, ou encore qu’ils soient à leur compte, que faut-il lire entre les lignes ?
Et que penser de l’adjectif qualificatif « indépendant ». Que faut-il comprendre ? Est-ce vraiment un plus pour l’épargnant ou encore un artifice pour mieux capter le prospect ?

Conseiller financier

Qui n’a pas un jour été sollicité par le conseiller financier de sa banque, souvent pour faire un bilan… Un bilan ? Ou réussir à amener le client en rendez-vous pour, in fine, réussir à lui faire souscrire un produit financier ? Faites le test, allez au rendez-vous que vous propose le conseiller de votre banque, de son vrai nom le chargé de clientèle, et écoutez le analyser votre patrimoine (du moins passer en revue vos comptes) et vous conseiller verbalement ou par quelques griffonnage sans valeur juridique (voir le processus du conseil). Rares sont les chargés de clientèle qui estimeront que vous n’avez besoin de rien changer, de ne rien épargner de plus sur un nouveau support. Le « must », pour ces gens là, ce sont les chaleureux remerciements du client auquel ils viennent de réussir à « caser » un produit dans le cadre de leurs objectifs hebdomadaires, et dans la perspective de leur prime de résultat. Et d’un !

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