Selon le Département américain du Travail, l’économie américaine n’a détruit « que » 11.000 emplois en novembre, alors que le consensus attendait 125.000 suppressions de postes.
Le taux de chômage s’est replié à 10%, contre 10,2% au mois d’octobre.
En conséquence, le dollar reprend des couleurs et les marchés bondissent.
décembre 7th, 2009 le 9 h 48 min
Voilà un exemple de paradoxe de la Finance.
L’idée qui se dégage de cette bonne nouvelle est que ça pourrait précipiter la hausse des taux directeurs. Certes pas immédiatement, mais la période actuelle des taux relativement bas pourrait être plus courte que anticipée.
La reprise de l’emploi pourrait se faire avant que la reprise économique et financière soit suffisamment consolidée.
janvier 13th, 2010 le 9 h 59 min
85 000 emplois supprimés en décembre aux US, alors que l’équilibre entre créations et destructions était attendu.
On repart dans l’autre sens.
En effet, Christophe, l’emploi impacte directement la politique monétaire, car le premier objectif d’une nation est de mettre le plus de monde au travail, même si cela pousse l’inflation à la hausse et donc érode le pouvoir d’achat de tous.
Pour résumer, c’est par une politique de taux bas que les nations s’y emploient.
Nous vivons d’ailleurs une période de taux directeurs historiquement bas.
Un facteur très favorable aux actifs financiers tels que les actions et l’immobilier.