L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE ou IEA en anglais) a tenu jusqu’alors une position tempérée vis-à-vis de la pénurie annoncée de pétrole. Ses liens avec l’OCDE, organisation regroupant l’essentiel des pays importateurs, ne devant pas y être étrangers.

Il est intéressant de noter dans l’Interview de George Monbiot, Chef économiste de l’AIE, du 15 décembre 2009, le changement de discours de cette agence.

Ce revirement s’articule autour de deux points :

  • la révision du taux de déplétion global passant de 3,7% à 6,7% (baisse de la production annuelle globale des champs pétroliers en activité),
  • et la première fois semble-t-il de la part de l’agence, l’évocation d’un peak oil (sommet de production pétrolière), dont la date serait estimée à 2020.

Les chiffres et les dates sont importants pour tenter de comprendre notre avenir.

Mais le plus important ici reste la communication. Car c’est elle qui nourrit les opinions qui font les marchés.